17. Ils ont bien parlé. Moïse raconte comment ce désir du peuple a été approuvé par le jugement et la voix de Dieu. Ce n'est pas comme si tout ce que le caprice insensé des hommes pouvait avoir poussé absurdement à demander, devait donc être immédiatement accordé; mais quand le consentement de Dieu et, pour ainsi dire, son vote coïncide avec lui, alors tout ce qu'il lui montre être agréable doit rester ferme et inviolable. Il s'ensuit que Dieu, en envoyant les prophètes, a pourvu au salut des hommes comme il était le plus opportun. De plus, il affirme que lorsque des enseignants pieux se lèvent, qui montrent fidèlement le chemin du salut, c'est une preuve extraordinaire de sa faveur, et il prend à lui-même l'éloge quand il le répète, (296 )

«Je les élèverai comme un prophète.» (Deutéronome 18:18.)

Ainsi aussi Paul enseigne:

«Et comment prêcheront-ils s'ils ne sont pas envoyés? ( Romains 10:15.)

Le même apôtre témoigne également que personne ne sera trouvé suffisant pour cette fonction et que le pouvoir d'enseigner correctement est reçu de Dieu. (2 Corinthiens 2:14, et 4: 1.) Par conséquent, il s'ensuit que Dieu, par une certaine preuve de sa présence, nous déclare sa faveur aussi souvent qu'Il éclaire avec les dons de Son Esprit, et suscite des enseignants fidèles et vrais. Moïse leur rappelle ensuite que Dieu gouverne ainsi son Église par les mains et par l'action des hommes au point de ne pas déroger à lui-même; car il retient ceci comme son attribut, pour suggérer à la bouche, pour ainsi dire, de ses prophètes ce qu'ils doivent dire; Il ne leur permet pas non plus de dire ou d'avancer plus qu'Il n'a commandé. Nous percevons donc que les pasteurs ont été dès le départ désignés, non qu'ils devraient eux-mêmes régner ou soumettre l'Église à leur imagination, mais seulement être les organes du Saint-Esprit. Et ceux qui, de nos jours, usurpent un plus grand pouvoir, devraient être tout à fait déchus de leur despotisme sacrilège.

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