12. Lorsque vous avez terminé la dîme. Dans ce passage, Moïse les incite de toute urgence à offrir la dîme volontairement et abondamment, en plaçant Dieu, pour ainsi dire, devant leurs yeux, comme s'ils les avaient versés entre ses mains: car une protestation solennelle est enjointe , dans lequel ils se condamnent comme coupables devant Dieu, s'ils n'ont pas fidèlement payé l'impôt qui leur est imposé; mais ils prient pour la grâce et la paix s'ils ont honnêtement rempli leur devoir. Car rien ne peut être plus éveillant pour les hommes que lorsque (219) Dieu est présenté comme le juge d'une question particulière. C’est la raison pour laquelle il leur ordonne de protester aux yeux de Dieu qu’ils ont obéi à son ordonnance en payant leur dîme. Se séparer, ou «faire sortir de la maison», équivaut à ne pas avoir conscience de fraude en refusant à Dieu ce qui était à lui; et ainsi qu'ils n'étaient pas coupables de sacrilège, puisqu'ils n'avaient rien détourné de saint à leur usage privé. Ce qui suit, «Je n'ai pas transgressé tes commandements, je ne les ai pas oubliés», doit seulement être rapporté à l'affaire en cours; car cela aurait été un trop grand acte de témérité et d'arrogance chez eux, de se vanter d'avoir observé et accompli la Loi dans chaque partie et parcelle. Pourtant cette manière de parler signifie le désir plutôt que la perfection; comme s'ils avaient dit que c'était le but de leur esprit d'obéir aux préceptes de Dieu. Nous devons cependant nous rappeler, ce que j'ai dit, que cela fait bien référence aux cérémonies légales. Dans le même sens, il est dit peu après: «J'ai fait selon tout ce que tu m'as commandé»: car s'ils s'étaient glorifiés dans leur perfection, ils n'avaient pas besoin de sacrifices ni d'autres moyens de purification. Mais comme je viens de le dire, Dieu les invite seulement à s’examiner eux-mêmes, (220) afin qu’ils puissent, dans la sincérité de leur cœur, l’appeler comme témoin de leur piété.

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