12. Ainsi, seul le Seigneur dirigeait la ruche. Ceci est dit par anticipation, afin de retirer tout prétexte aux Israélites, à condition qu'ils cherchent, selon leur coutume, à mêler leurs superstitions au pur service de Dieu. Car, lorsqu'ils amenaient, de tous côtés, des dieux de diverses nations, c'était l'excuse qu'ils invoquaient couramment, que Dieu n'était pas ainsi dépouillé de son honneur; et de là il arriva qu'ils se laissèrent entasser ensemble. une multitude de faux dieux, qu'ils adoraient comme leurs patrons. Mais Moïse les anticipe et déclare que Dieu, n'ayant pas besoin d'aide extérieure, ne s'était associé à lui-même à aucun dieux étrange dans sa préservation du peuple. D'où il s'ensuit que quels que soient les dieux que le peuple introduisit, il leur transféra l'honneur dû au seul vrai Dieu. Apprenons donc de ce passage que, à moins que Dieu ne soit servi sans rival, la religion est tout à fait pervertie par le mélange impie.

Continue après la publicité
Continue après la publicité