1. Maintenant, par conséquent, écoutez, ô Israël. Il exige que les gens sachent enseigner, afin qu'ils puissent apprendre à servir Dieu; car le commencement d'une vie bonne et droite est de savoir ce qui plaît à Dieu. D'où, donc, Moïse commence-t-il à leur ordonner d'être attentifs à chercher la direction de la Loi; puis les exhortant à prouver par toute leur vie qu'ils ont dûment profité de la Loi. La promesse qui est ici insérée, ne les invite à l'obéissance sans réserve que par l'espérance de l'héritage. Le point principal est qu'ils ne devraient ni augmenter ni diminuer la pure doctrine de la Loi; et cela ne peut être le cas, à moins que les hommes ne renoncent d'abord à leurs propres sentiments privés, puis ne se ferment les oreilles à toute imagination des autres. Car nul ne doit être considéré comme de (vrais) disciples de la Loi, mais ceux qui en tirent leur sagesse seule. C'est donc comme si Dieu leur commandait de se contenter de ses préceptes; car d'aucune autre manière ils n'observeraient sa loi, sinon en se livrant entièrement à son enseignement. D'où il s'ensuit qu'ils n'obéissent qu'à Dieu qui ne dépend que de son autorité; et qu'ils ne paient à la Loi que son honneur légitime, qui ne reçoivent rien qui s'oppose à sa signification naturelle. Ce passage est remarquable, condamnant ouvertement tout ce que l’ingéniosité de l’homme peut inventer pour le service de Dieu.

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