20. Et maintenant, ô Jéhovah notre Dieu. À la fin de sa prière, le pieux roi s'élève maintenant au-dessus de cette peur avec laquelle il avait lutté; car les aides par lesquelles il s'était jusqu'alors fortifié l'encouragea sans aucun doute à ajouter hardiment cette brève clause. Bien que Dieu ne délivre pas toujours son peuple des maux temporels, mais comme il avait promis qu'il serait le protecteur de la ville, Ézéchias pouvait fermement croire que tous les efforts de ce tyran méchant, qui étaient dirigés vers la destruction de cette ville, serait stérile.

Sachez que vous seul êtes Jéhovah. Lorsqu'il plaide comme argument avec Dieu que la délivrance de la ville sera une occasion de promouvoir sa gloire, nous concluons qu'il n'y a rien de plus désirable que de rendre son nom glorieux de toutes les manières possibles; et c'est même le principal dessein de notre salut, dont nous ne sommes pas libres de nous éloigner, si nous désirons que Dieu nous fasse grâce. Par conséquent, nous concluons que ces hommes sont indignes de son aide, qui, satisfaits de leur propre salut, ignorent ou oublient la raison pour laquelle Dieu choisit de les préserver. Non seulement ils déshonorent Dieu par cette ingratitude, mais ils s'infligent également de graves blessures, en séparant les choses auxquelles Dieu s'est joint; car en sauvant son peuple, il glorifie son nom, qui doit être, comme nous l'avons déjà dit, notre plus haute consolation. D'ailleurs, Ezéchias ne désire pas seulement que le Dieu d'Israël ait un certain rang, mais que toutes les idoles soient abolies et qu'il règne seul; car à ce moment-là beaucoup d'idolâtres l'auraient permis d'être adoré avec d'autres, mais, puisqu'il n'admet pas de compagnons, toute divinité encadrée par la main de l'homme doit être détruite, afin qu'il détienne la souveraineté indivise.

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