7. Voici, je vais apporter un vent sur lui. D'autres le traduisent: «Je mettrai mon Esprit en lui», comme si le Prophète parlait d'une influence secrète du cœur; mais c'est une interprétation forcée. C'est une métaphore très appropriée qu'il y a dans la main de Dieu un vent ou un tourbillon pour conduire Sennachérib dans une autre direction. Comparer les hommes méchants à «de la paille ou de la paille» (Psaume 1:4) est un mode d'expression fréquemment employé dans les Écritures, car Dieu les conduit facilement partout où il le juge approprié, quand ils pense qu’ils sont très fermes. L'agitation qui a surgi dans le royaume de Sennachérib est comparée par le Prophète à un «vent» ou une «tempête» qui l'a chassé de Judée, puis il montre que le Seigneur ne trouvera pas plus de difficulté à repousser cet ennemi que s'il le souhaitait pour déplacer la paille ou la balle; et la même chose pourrait être dite de tous les tyrans, si puissants soient-ils.

Car il entendra un rapport. Les mots "et il entendra" sont évidemment ajoutés à des fins d'explication, et j'ai donc choisi de les interpréter comme attribuant une raison: "Car il entendra" (50) C'est le vent par le soulèvement duquel Sennachérib a été soudainement chassé; car un rapport qu'il entendit sur les rois d'Égypte et d'Éthiopie le contraignit à retourner dans son propre pays.

Et je le ferai tomber par l'épée dans son propre pays. Cela signifie comme s'il avait dit: «Maintenant, il ennuie et harcèle les autres et s'efforce d'étendre largement les limites de son empire; mais je lui susciterai des ennemis, au sein même de son pays, qui le déconfiteront. Certains expliquent que cela signifie la terre d'Israël, mais c'est une interprétation excessivement forcée; car il parle du pays du roi d’Assyrie lui-même, et il y a un contraste implicite: «Celui qui a soumis les villes et les royaumes d’autres hommes ne pourra pas défendre son propre pays, mais il y sera détruit et y périra.»

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