28. J'ai regardé, et il n'y en avait pas. Après avoir parlé de lui-même, le Seigneur retourne aux idoles; car ce sont des contrastes continus par lesquels une comparaison est établie entre Dieu et les idoles. Comme s'il avait dit: «Je fais ces choses, mais les idoles ne peuvent pas les faire; ils n'ont ni conseil, ni sagesse, ni compréhension; ils ne peuvent pas répondre à ceux qui les demandent et ne peuvent apporter aucun soulagement aux misérables. Dans cette comparaison, nous devons observer qu'il se montre clairement Dieu, premièrement, par les prophètes et par leur doctrine, et, deuxièmement, par ses œuvres d'une manière similaire; et que rien de ce genre ne se trouve dans les idoles; d'où il suit, qu'ils ne sont pas des dieux, et que nous devons compter sur lui seul. D'ailleurs, les yeux des hommes sont obscurcis par la paresse; parce qu'ils ne demandent, ni ne considèrent, ni n'observent. Ainsi ils sont stupéfaits par les idoles, car ils sont volontiers trompés; parce qu'ils percevraient immédiatement le vide des idoles, s'ils appliquaient soigneusement leur esprit pour les examiner. Cela montre que les idolâtres ne peuvent pas être excusés en invoquant l'ignorance, car ils choisissent d'être aveugles et d'errer dans les ténèbres, plutôt que de voir la lumière et d'embrasser la vérité.

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