6. Car comme une femme abandonnée. Il rencontre un doute qui pourrait surgir dans l'esprit des croyants au milieu d'une calamité si pénible. Il semblait que le Seigneur les avait rejetés, de sorte qu'ils n'avaient rien d'autre à rechercher que la destruction. Le Prophète leur rappelle donc qu'ils ne doivent pas désespérer, parce qu'ils ont été ainsi abandonnés; car Dieu, selon sa miséricorde, est prêt à se réconcilier, et est même disposé à les ressusciter d'entre les morts. (65)

Et une femme de jeunesse. Il emploie cette expression afin que, par cette métaphore, il puisse plus pleinement confirmer leur cœur dans cet espoir; car les cœurs des jeunes maris se réconcilient plus facilement que les cœurs des maris plus âgés, attirés et, pour ainsi dire, poussés par la jeunesse et le tendre amour. De la même manière, il montre que Dieu se réconciliera facilement. «Il est vrai que tu as divorcé; mais le divorce ne sera pas de longue durée. Le Seigneur se montrera prêt à être réconcilié, et sera même, de lui-même, le premier à t'inviter à la réconciliation. (66)

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