5. J'ai regardé, et il n'y en avait pas pour m'aider. Bien que les Juifs fussent dépourvus de toute assistance et que personne ne les a aidés en paroles ou en actes, il montre cependant que le bras du Seigneur suffit à lui seul pour punir ses ennemis et mettre son peuple en liberté . Il montre donc que de Dieu seul ils doivent espérer le salut, qu'ils ne peuvent pas regarder autour d'eux dans toutes les directions, mais peuvent avoir les yeux entièrement fixés sur Dieu, qui n'a pas besoin de l'aide des autres.

Et je me suis demandé. Il représente Dieu comme étonné qu'il n'y en ait personne pour lui tendre la main, quand il souhaite exécuter ses jugements, afin d'imprimer plus profondément dans l'esprit des croyants cette doctrine, que Dieu a pas besoin d'aide humaine, et qu'il se suffit à lui-même pour procurer le salut à son peuple. Par cette circonstance, il magnifie encore plus l'aide qu'il avait résolu de rendre à son peuple, en partie pour corriger leur méfiance, et en partie pour les exhorter à la reconnaissance à l'avenir; car Dieu prend un caractère différent, quand il dit qu'il se tenait comme un étonné; parce que cette bêtise appartenait littéralement aux Juifs, qui ne croyaient guère à ce que la puissance des hommes ne pouvait faire. Par conséquent, avec chaque aide, il oppose son propre bras, avec le pouvoir invincible dont il dit qu'il sera satisfait, à la fois pour être vu comme leur Sauveur et pour disperser et abattre tous les méchants.

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