4. Et Moïse a pleuré. Ce cri ne semble pas avoir été conforme au véritable modèle de la prière, mais avoir été mêlé à une plainte confuse, à laquelle Moïse a été poussé par la profonde perturbation de son esprit: car un sérieux excessif porte parfois éloigner les pieux, afin qu'ils s'inquiètent plutôt dans leur prière que d'exprimer dûment et modérément leurs demandes. Car il y a quelque chose dans ces mots qui semble en colère et obstiné: «Que dois-je faire à ce peuple?» comme si Moïse, frappé d'indignation, se plaignait d'être accablé par un lourd fardeau, qu'il se débarrasserait volontiers s'il pouvait obtenir la permission et la délivrance de Dieu. Les interprètes exposent diversement ce qui suit. Certains déclarent ainsi que «À moins que Dieu ne vienne immédiatement à son aide, ou s'il se dissimule pour toujours si peu de temps, Moïse doit être lapidé. Certains, "C'est peu de chose qu'ils se précipiteront sur moi pour me lapider." Certains aussi le lisent au passé, mais à cela la particule עוד, (188) gnod , qui concerne le futur, est une objection. Je suis très satisfait de ce sens; que si Dieu retardait Son aide mais pour une courte période, la colère du peuple ne pourrait être empêchée de lapider Moïse.

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