15. Et Moïse dit à son beau-père. Moïse répond avec ingéniosité, comme sur un sujet très louable, comme un inconscient de toute faute; car il se déclara le ministre de Dieu et l'organe de son Esprit. En effet, sa fidélité et son intégrité ne pouvaient pas non plus être remises en question. Il a seulement commis une erreur en se submergeant de trop de travail, et en ne se considérant pas en privé, ni en public tout le reste. Pourtant, une leçon utile peut être tirée de ses paroles. Il dit que les opposants viennent «interroger Dieu», et qu'il leur fait connaître les statuts de Dieu et ses lois. D'où il s'ensuit que c'est l'objet du gouvernement politique, que le tribunal de Dieu doit être érigé sur la terre, où Il peut exercer la fonction de juge, à la fin que les juges et les magistrats ne doivent pas s'arroger un pouvoir non contrôlé par aucune loi, ni permettre de décider quoi que ce soit de manière arbitraire ou sans motif, ni, en un mot, d'assumer ce qui appartient à Dieu. Alors, et alors seulement, les magistrats s'acquitteront correctement :. quand ils se souviennent qu'ils sont les représentants ( vicarios ) de Dieu. Une obligation est ici aussi imposée à tous les particuliers, qu'ils ne doivent pas faire appel imprudemment à l'autorité ou à l'assistance des juges, mais les approcher avec un cœur pur, comme s'ils interrogeaient Dieu; car quiconque désire autre chose que d'apprendre de la bouche du magistrat ce qui est juste et juste, viole hardiment et sacrilège la place qui est dédiée à Dieu.

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