18. Et tout le monde a vu les tonnerres. Parce que dans le passage parallèle (218) Moïse poursuit plus largement ce qu'il ne fait ici qu'effleurer brièvement, je vais aussi reporter mon plein exposition de celui-ci. S'il avait été le seul spectateur de la gloire de Dieu, le crédit de son témoignage serait plus léger; après avoir rapporté les dix commandements que Dieu lui-même a prononcés de ses propres lèvres sacrées à l'audition du peuple, il ajoute en même temps que la foudre a brillé ouvertement, la montagne a fumé, les trompettes ont sonné, et le tonnerre roula. Il s'ensuit donc que par ces signes ostentatoires et illustres, la loi fut ratifiée devant tout le peuple, du plus grand au plus petit. La confession de tout le peuple est ajoutée; quand, accablés d'effroi, ils supplient Dieu de ne plus parler. Car ils ne pouvaient plus maintenant mépriser la voix de l'homme, qu'ils avaient eux-mêmes voulu leur donner comme médiateur, de peur qu'ils ne soient consumés par la terrible voix de Dieu. Il leur présente l'objet, pour lequel ces signes avaient semblé les terrifier, c'est-à-dire que Dieu pourrait les soumettre à l'obéissance. Ils étaient donc terrifiés non pas à l'idée d'être stupéfaits d'étonnement, mais seulement d'être humiliés et de se soumettre à Dieu. Et c'est un privilège particulier, que la majesté de Dieu, devant qui tremblent le ciel et la terre, ne détruit pas (219) mais ne fait que prouver et fouiller Ses enfants.

Continue après la publicité
Continue après la publicité