4. Vous avez vu. Dans le but d'inviter doucement le peuple à l'obéissance, Il rappelle d'abord à leur souvenir la bénédiction de leur délivrance, puis promet que les bénédictions de l'avenir ne seraient pas inférieures, si elles de leur part honoré leur libérateur de la piété et de la gratitude qui lui appartiennent. Il raconte les deux parties de sa bonté de cœur, premièrement qu'Il avait exercé son immense pouvoir contre les Égyptiens, et deuxièmement, qu'Il avait merveilleusement amené son peuple racheté à travers la mer, et le puissant désert, comme à travers les nuages ​​et l'air. ; car c'était un exemple de sa grâce inestimable, qu'il avait fait la guerre à un roi des plus puissants, avait affligé une nation des plus florissantes, et avait dévasté une terre remarquable par son extrême fertilité, afin de secourir un corps d'esclaves méprisés. Car il n'y avait pas de dignité en eux, qui étaient d'abord des étrangers, et de plus des bergers abjects, et voués à un esclavage vil et honteux, par lequel Dieu pourrait être incité pour eux à détruire les Égyptiens, qui étaient illustres en gloire, en richesse dans la richesse de leur terre et dans la splendeur de leur empire. C'est pourquoi il eût été une ingratitude détestable de ne pas reconnaître leurs grandes obligations envers Dieu. Ce qu'il ajoute en second lieu, c'est qu'il les a portés comme les aigles ont l'habitude de porter leurs petits, se réfère au cours constant de ses soins paternels. Moïse utilisera par la suite la même comparaison dans son chant, et cela se produit souvent dans les prophètes. Mais il mentionne l'aigle plutôt que d'autres oiseaux, à mon avis, afin qu'il puisse magnifier leurs difficultés, et ainsi louer sa grâce; car les aigles élèvent leurs petits sur les hauts lieux, et les habituent à regarder le soleil; ainsi le peuple, comme porté au-dessus des nuées sur les ailes de Dieu, avait surmonté tous les obstacles, si grands soient-ils. Car l'idée que certains ont, selon laquelle les aigles sont mentionnés à la place des autres oiseaux, parce qu'ils portent seuls leurs petits sur leurs ailes, est une glose insensée et vraiment rabbinique. (208)

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