23. Tu feras aussi un tableau. Le sentiment d'un certain ancien évêque (134) est loué à juste titre, qui, lorsqu'il a vendu les vases sacrés à l'époque de une famine, pour soulager la détresse des pauvres, s'excusa ainsi auprès de l'Église: «Notre Dieu, qui ne mange ni ne boit, n'a pas besoin de patènes et de calices;» et pourtant cela semble peu conforme à son commandement, que le pain lui soit offert. Je réponds que si, sous ce prétexte, l'évêque avait dépouillé la table sacrée de ses ornements en vertu de la Loi , il aurait parlé de façon non saisonnière, quoi, sous le Evangile, il parlait pieusement et sagement; car à la venue du Christ, les ombres de la Loi ont cessé. Mais Dieu aurait alors les pains, qui lui étaient offerts, déposés parmi les plats d'or et les encensoirs, et les cuillères placées avec eux, non pas qu'il avait besoin de viande et de boisson, mais qu'il pouvait prescrire le devoir de tempérance envers son peuple. , en daignant avoir sa table parmi eux; car, quand ils mangeaient du même blé, dont les pains sacrés étaient faits, ce symbole leur rappelait que leur viande et leur boisson devaient être prises, comme s'ils étaient assis devant Dieu et étaient ses hôtes. Enfin, on leur a enseigné que la nourriture par laquelle la vie de l’homme est soutenue est en quelque sorte sacrée pour Dieu; afin qu'ils puissent se contenter d'une nourriture simple et sobre, et ne pas profaner les choses qui étaient consacrées à son service. Bien que, par conséquent, cette offrande puisse sembler grossière et grossière, elle avait pourtant un objet juste, c.-à-d. que les croyants pouvaient reconnaître que Dieu présidait leurs tables, parce que les pains étaient présentés dans le temple devant Dieu au nom de tout le peuple. Il en était de même pour les prémices, dans lesquelles le produit de toute l'année était consacré; afin que même dans leurs fêtes, ils chérissent un souvenir de Dieu, qui les a nourris comme un père fait ses enfants. Ils sont appelés «le pain des visages» (135) par Moïse, car ils apparaissaient toujours devant Dieu, dans quel sens les Grecs les appelaient le pain προθέσεως, parce qu'ils étaient toujours en sa présence; car il ne leur était pas permis de retirer la précieuse offrande, jusqu'à ce que d'autres aient été remplacées à leur place. Je passe maintenant sur de nombreux points, car ce que j'omets maintenant devra bientôt être traité.

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