Commentaire Biblique de Jean Calvin
Ézéchiel 12:20
Il poursuit le même sentiment. Il avait menacé de détruire Jérusalem et ses citoyens: il ajoute maintenant les autres villes de Juda qui étaient encore habitées. Enfin, il parle de toute la terre, comme s’il disait qu’aucun coin ne devrait se supposer exempt de massacres, puisque la vengeance de Dieu devrait l’attaquer ainsi que la cruauté des ennemis dans toutes les régions. Jérusalem était le chef de toute la nation; Ézéchiel prédit son siège, et après cela, il devint facile de renverser et de gâter d'autres villes, de sorte que toute la région fut soumise à la convoitise des ennemis. Il ajoute ensuite ce que nous avons remarqué précédemment, vous saurez que je suis Jéhovah Ils avaient entendu cette instruction des prophètes, ils auraient dû en être imprégnés de leur première enfance, car Dieu avait témoigné par de nombreuses preuves qu'il était le vrai Dieu. Car son pouvoir était devenu suffisamment connu et compris par les secours fréquents par lesquels ce misérable peuple avait été arraché à une mort même immédiate. Mais comme leur impiété les avait stupéfaits, de sorte qu’ils méprisaient négligemment non seulement l’enseignement du Prophète, mais les jugements mêmes de Dieu, quand il les punissait ouvertement, cette connaissance n’est pas mentionnée sans raison. Quand donc Dieu met la main pour la dernière fois pour les châtier, il dit que sa puissance doit être si manifeste parmi eux, qu'elle ne doit plus leur échapper; mais pourtant ils étaient si endurcis dans leur dépravation qu'ils oubliaient presque entièrement Dieu. Car un contraste est toujours à observer entre cette connaissance qui naît de la performance et celle issue de l'énonciation; car ceux qui ont fermé leurs oreilles quand Dieu les invite à lui-même comme serviteurs, doivent être obligés de le sentir comme Dieu quand il se tait et exécute sa vengeance sur eux. Ça suit -