Commentaire Biblique de Jean Calvin
Genèse 15:7
7. Je suis le Seigneur qui t'a amené. Puisqu'il nous concerne beaucoup, avoir Dieu comme guide de toute notre vie, afin que nous sachions que nous ne sommes pas entrés imprudemment sur une voie douteuse, donc le Seigneur confirme Abram en cours de sa vocation, et rappelle à sa mémoire le bienfait originel de sa délivrance; comme s'il avait dit: «Après avoir tendu la main vers toi, pour te conduire hors du labyrinthe de la mort, j'ai porté jusqu'ici ma faveur vers toi. Tu me réponds donc à ton tour en avançant sans cesse; et maintiens fermement ta foi, du début à la fin. '' Ceci est dit en effet, pas à l'égard d'Abram seul, afin qu'il, rassemblant les promesses de Dieu, lui ait fait dès le début même de sa vie de la foi, devrait les former en un tout; (375) mais que tous les pieux apprennent à considérer le début de leur vocation comme découlant perpétuellement d'Abram, leur père commun; et peuvent ainsi se vanter en toute sécurité auprès de Paul, qu'ils savent en qui ils ont cru, (2 Timothée 1:12,) et que Dieu, qui, en la personne d'Abram, avait séparé l'église pour lui-même; serait un fidèle gardien du salut déposé auprès de lui. Que, pour cette fin même, le Seigneur se déclare avoir été le libérateur d'Abram apparaît d'ici; parce qu'il relie la promesse qu'il est sur le point de faire maintenant avec la rédemption antérieure; comme s'il disait: «Je ne commence pas maintenant à te promettre cette terre. Car c'est pour cela que je t'ai fait sortir de ton pays, pour te constituer le seigneur et l'héritier de ce pays. Maintenant, je fais alliance avec toi sous la même forme; de peur que tu ne te croies trompé ou nourri de paroles creuses; et je t'ordonne de garder à l’esprit la première alliance, afin que la nouvelle promesse, que je répète maintenant après de nombreuses années, soit la plus fermement soutenue.