10. Mais les hommes ont avancé la main . Moïse donne encore le nom d'hommes à ceux qui ne l'étaient pas, mais qui étaient apparus comme tels; car bien qu'ils commencent à exercer leur force céleste, ils ne déclarent pas encore qu'ils sont des anges divinement envoyés du ciel. Mais ici, Moïse enseigne que le Seigneur, bien qu'il puisse sembler un temps indifférent, alors que les fidèles sont engagés dans un conflit, ne renonce jamais à la sienne, mais tend la main (pour ainsi dire) au moment critique. Ainsi, en préservant Lot, il reporte son aide jusqu'à la dernière extrémité. Attendons donc, l'esprit tranquille, sa providence; et suivons intrépidement ce qui appartient à notre vocation et ce qu'il commande; car bien qu'il puisse souffrir que nous soyons exposés à des dangers, il montrera encore qu'il n'a jamais été indifférent à nous. Car nous voyons que, comme Lot avait fermé la porte de sa maison pour la protection de ses hôtes, de même il est remboursé, lorsque les anges non seulement le reçoivent à nouveau, à travers la porte ouverte, mais en s'opposant aux barrières du pouvoir divin, empêchent les hommes impies de s'en approcher. Car, (comme je l'ai déjà dit), ils lui apportent non seulement une aide humaine, mais ils viennent lui apporter de l'aide, armés du pouvoir divin. Alors que, dit Moïse, que les hommes ont été frappés de cécité, nous ne devons pas le comprendre, comme s'ils avaient été privés de vue; mais que leur vision était rendue si terne, qu'ils ne pouvaient rien distinguer. Ce miracle était plus illustre que si leurs yeux avaient été écartés ou entièrement aveuglés; car les yeux ouverts, ils ressentent, tout comme les aveugles, et voient, mais ne voient pas. En même temps, Moïse souhaite décrire leur obstination de fer: ils ne trouvent pas la porte de Lot; il s'ensuit alors qu'ils avaient travaillé à le chercher; mais, de cette manière, ils font furieusement la guerre à Dieu. Ceci, cependant, est arrivé, pas une seule fois, et pas seulement avec les hommes de Sodome; mais s'accomplit chaque jour dans le réprouvé, que Satan fascine avec une telle folie, que, frappé par la puissante main de Dieu, il procède avec une stupide obstination à s'avancer contre lui. Et nous n'avons pas besoin de chercher loin, un exemple d'une telle conduite; nous voyons avec quels châtiments terribles Dieu visite les convoitises errantes; et pourtant le monde ne cesse pas, avec une audace désespérée, de se précipiter dans la destruction certaine qui se présente sous leurs yeux.

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