24. Et à Hamor et à Sichem son fils écouté, etc. Apparemment, ce consentement peut être attribué à la modestie et à l'humanité; car, en obéissant volontiers à leurs princes et en admettant avec bonté les étrangers à une égalité de droits dans la ville, ils se montrent, sous les deux rapports, modestes et humains. Mais si nous réfléchissons à la véritable portée de la circoncision, il apparaîtra facilement qu'ils étaient trop dépendants de leurs propres intérêts égoïstes. Ils savaient que, par un nouveau sacrement, ils seraient engagés dans un culte différent de Dieu. On ne leur avait pas encore appris que les ablutions et les sacrifices auxquels ils avaient été habitués toute leur vie étaient des bagatelles inutiles. Par conséquent, changer leur religion si négligemment trahit, de leur part, un mépris flagrant de Dieu; car jamais ceux qui adorent sérieusement Dieu ne rejettent si soudainement leurs superstitions, à moins qu'ils ne soient convaincus par une doctrine et des arguments solides. Mais les Sichémites, aveuglés par une mauvaise conscience et par l'espoir d'un gain, passent, comme des hommes à demi brutalisés, à un Dieu inconnu. Fouillez les îles, (dit le Prophète), y a-t-il une nation qui déserte ses dieux, qui ne sont pas encore des dieux? (121) Pourtant, cela a été fait à Sichem, alors qu'aucun défaut n'avait été démontré dans les superstitions reçues; c'est pourquoi nul ne doit s'étonner qu'un triste résultat ait suivi cette légèreté d'esprit. néanmoins, Simian et Lévi n'étaient pas, pour cette raison, excusables pour l'indulgence de leur propre cruauté: oui, leur impiété paraît d'autant plus détestable, car non seulement ils se précipitent impétueusement sur les hommes, mais, en un sens, piétinent l'alliance sacrée de Dieu, dont seuls ils se vantent. Certes, s'ils n'avaient aucun sentiment pour les hommes eux-mêmes, le respect de Dieu aurait dû contenir leur férocité, lorsqu'ils réfléchissaient à la cause de la faiblesse des Sichémites.

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