19. Ayant donc des frères, etc. Il énonce la conclusion ou la somme de ses doctrine antérieure, à laquelle il soumet alors convenablement une exhortation sérieuse, et dénonce une menace sévère sur ceux qui avaient renoncé à la grâce du Christ. Or, la somme de ce qu'il avait dit, c'est que toutes les cérémonies par lesquelles un accès sous la Loi était ouvert au sanctuaire, ont leur véritable accomplissement en Christ, de sorte que pour celui qui a Christ, leur utilisation est superflue et inutile Pour exposer cela plus complètement, il décrit allégoriquement l'accès que le Christ nous a ouvert; car il compare le ciel à l'ancien sanctuaire et expose les choses qui ont été spirituellement accomplies en Christ dans des expressions typiques. En effet, les allégories obscurcissent parfois plutôt qu’illustrent un sujet; mais lorsque l'apôtre transfère au Christ les anciennes figures de la loi, il n'y a pas de petite élégance dans ce qu'il dit, et aucune petite lumière n'est atteinte; et il a fait cela, afin que nous puissions reconnaître comme maintenant réellement manifesté en lui tout ce que la Loi ombrageait. Mais comme il y a un grand poids presque dans chaque mot, ainsi nous devons nous rappeler qu'il y a ici pour être compris un contraste, - la vérité ou la réalité vue en Christ, et l'abolition des types anciens.

Il dit d'abord que nous avons audace pour entrer dans le plus saint. Ce privilège n'a jamais été accordé aux pères en vertu de la Loi, car il était interdit au peuple d'entrer dans le sanctuaire visible, bien que le grand prêtre portait les noms des tribus sur ses épaules et douze pierres en guise de mémorial d'eux sur sa poitrine. Mais maintenant, le cas est très différent, car non seulement symboliquement, mais en réalité, une entrée au ciel nous est ouverte par la faveur du Christ, car il a fait de nous un sacerdoce royal. (171)

Il ajoute, par le sang de Jésus, parce que la porte du sanctuaire n'était pas ouverte pour l'entrée périodique du grand prêtre, sauf par l'intervention du sang. Mais il marque ensuite la différence entre ce sang et celui des bêtes; car le sang des bêtes, en se transformant bientôt en corruption, ne pouvait pas longtemps conserver son efficacité; mais le sang du Christ, qui n'est sujet à aucune corruption, mais qui coule toujours comme un pur courant, nous suffit jusqu'à la fin du monde. Il n'est pas étonnant que les bêtes tuées en sacrifice n'aient pas le pouvoir de vivifier, car elles étaient mortes; mais le Christ qui est ressuscité des morts pour nous donner la vie, nous communique sa propre vie. C'est une consécration perpétuelle du chemin, car le sang du Christ se distille toujours en quelque sorte devant la présence du Père, pour irriguer le ciel et la terre.

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