2. Qui pour la joie qui lui était réservée, etc. Bien que l'expression dans Le latin est quelque peu ambigu, mais selon les mots en grec, le sens de l'apôtre est assez clair; car il laisse entendre que, bien qu'il fût libre au Christ de se dispenser de tout trouble et de mener une vie heureuse, abondante en toutes bonnes choses, il a cependant subi une mort qui était amère et de toutes les manières ignominieuse. Pour l'expression, pour la joie, équivaut à, au lieu de la joie; et la joie comprend toute sorte de plaisir. Et il dit: mis devant lui, parce que le pouvoir de se prévaloir de cette joie était possédé par Christ, cela lui avait plu. En même temps, si quelqu'un pense que la préposition ἀντὶ dénote la cause finale, je ne m'oppose pas beaucoup; alors le sens serait que Christ n'a pas refusé la mort de la croix, parce qu'il a vu son issue bénie. Je préfère toujours l'ancienne exposition. (244)

Mais il nous recommande la patience du Christ à deux titres, parce qu'il a enduré une mort très amère et parce qu'il a méprisé la honte. Il mentionne ensuite la fin glorieuse de sa mort, afin que les fidèles sachent que tous les maux qu'ils peuvent endurer finiront par leur salut et leur gloire, pourvu qu'ils suivent le Christ. Ainsi dit aussi Jacques: «Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous connaissez la fin. (Jaques 5:11.) Alors l'Apôtre veut dire que la fin de nos souffrances sera la même que celles du Christ, selon ce qui est dit par Paul: «Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi ensemble. (Romains 8:17.)

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