14. Voyant alors que nous avons, ou, Ayant alors, etc. Il a jusqu'ici parlé de l'apostolat du Christ, mais il passe ainsi à son second office. Car nous avons dit que le Fils de Dieu avait un double caractère lorsqu'il nous a été envoyé, celui d'un enseignant et d'un prêtre. L'apôtre, donc, après avoir exhorté les Juifs à embrasser docilement la doctrine du Christ, montre maintenant quel bienfait son sacerdoce nous a apporté; et c'est le deuxième des deux points qu'il aborde. Et il relie convenablement la prêtrise à l'apostolat, puisqu'il nous rappelle que le dessein des deux est de nous permettre de venir à Dieu. Il emploie une inférence, alors; car il avait déjà fait référence à cette grande vérité, à savoir que Christ est notre souverain sacrificateur; (76) mais comme le caractère du sacerdoce ne peut être connu que par l'enseignement, il a fallu préparer le chemin, afin de rendre les hommes disposés à entendre le Christ . Il reste maintenant que ceux qui reconnaissent le Christ comme leur enseignant, doivent devenir des disciples apprenants, et aussi apprendre de sa bouche, et dans son école, quel est le bénéfice de sa prêtrise, quelle est son utilité et sa fin.

En premier lieu, il dit: Avoir un grand souverain sacrificateur, (77) Jésus-Christ, tenons fermement notre profession, ou confession. La confession est ici, comme auparavant, à prendre comme une métonymie de la foi; et comme le sacerdoce sert à confirmer la doctrine, l'apôtre conclut donc qu'il n'y a aucune raison de douter ou de vaciller sur la foi de l'Évangile, parce que le Fils de Dieu l'a approuvée et sanctionnée; car quiconque considère la doctrine comme non confirmée déshonore le Fils de Dieu et le prive de son honneur de prêtre; non, tel et si grand engagement doit nous rendre confiants, pour nous reposer sans hésitation sur l'Évangile.

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