17. Dieu, voulant, etc. à notre lenteur à croire; comme il voit que nous ne nous reposons pas sur sa simple parole, pour l'imprimer plus pleinement dans nos cœurs, il ajoute un serment. D'où aussi combien il nous préoccupe de savoir qu'il y a une telle certitude quant à sa bonne volonté envers nous, qu'il n'y a plus lieu de vaciller ou de trembler. Car quand Dieu interdit que son nom soit pris en vain ou à une légère occasion, et dénonce la vengeance la plus sévère sur tous ceux qui en abusent imprudemment, quand il ordonne que la révérence soit rendue à Sa Majesté, il nous apprend ainsi qu'il tient son nom en la plus haute estime et honneur. La certitude du salut est alors une chose nécessaire; car celui qui interdit de jurer sans raison s'est plu à jurer pour le rendre certain. Et nous pouvons donc aussi conclure quel grand compte il fait de notre salut; car, pour le garantir, non seulement il pardonne notre incrédulité, mais il renonce pour ainsi dire à son propre droit et nous cède bien plus que ce que nous pourrions prétendre, il en fournit gentiment un remède.

Aux héritiers de la promesse, etc. Il semble surtout désigner les Juifs; car, bien que l'héritage vint enfin aux Gentils, les premiers étaient les premiers héritiers légitimes, et les seconds, étant étrangers, devenaient les seconds héritiers, et cela au-delà du droit de la nature. Alors Pierre, s'adressant aux Juifs dans son premier sermon, dit:

«A vous et à vos enfants est la promesse faite, et à ceux que le Seigneur appellera. (Actes 2:39.)

Il a en effet laissé une place aux héritiers adventices, mais il place les Juifs au premier rang, selon ce qu'il dit aussi dans le troisième chapitre: «Vous êtes les enfants des pères et de l'alliance», etc. (Actes 3:25.) Ainsi également en ce lieu l'Apôtre, afin de rendre les Juifs plus prêts à recevoir l'alliance, montre que c'était principalement pour eux qu'elle était confirmée par un serment. En même temps cette déclaration nous appartient en ce jour aussi, car nous sommes entrés dans le lieu qu'ils ont quitté par incrédulité

Observez que ce qui nous est témoigné dans l'Évangile s'appelle le conseil de Dieu, que personne ne peut douter mais que cette vérité procède des pensées les plus intimes de Dieu . Les croyants doivent donc être pleinement persuadés que chaque fois qu'ils entendent la voix de l'Évangile, le conseil secret de Dieu, qui se cachait en lui, leur est proclamé, et que de là leur est fait connaître ce qu'il a décrété auparavant concernant notre salut. la création du monde.

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