Il explique par une autre comparaison ce que nous venons d'observer; il appelle ces pasteurs ou bergers qu'il avait auparavant comparés à des bêtes sauvages; car en disant: «Venez, toutes les bêtes sauvages des bois», il voulait sans doute dire la même chose que celles dont il parle maintenant; et pourtant il les appelle pasteurs. Mais il touchait les Juifs au vif, car ils ne pouvaient pas le supporter de s'acquitter de la charge de pasteur envers eux. Dieu aurait dû être le pasteur de son peuple élu; mais c'étaient des bêtes sauvages. «Je les ai abandonnés», dit-il, «car ils étaient totalement indignes. Et maintenant? D'autres pasteurs viendront, mais ceux d'un caractère très différent, étant plus féroces et plus cruels que les loups ou les bêtes sauvages sauvages. Bien qu'alors le Prophète mélange diverses comparaisons, nous voyons pourtant qu'il traite le même sujet; nous voyons aussi pourquoi il change ainsi ses expressions, car il y a un sens dans chaque mot qu'il utilise. Il est en effet certain que ceux-là aussi sont appelés pasteurs qui viendraient comme chefs ou chefs d'Assyrie et de Chaldée; mais il n'y a aucun doute ici une antithèse implicite, telle que je l'ai mentionnée, comme s'il avait dit: «Jusqu'à présent, j'ai été un berger pour vous, et je voulais continuer à être si perpétuellement; mais comme vous ne pouvez plus me porter, d'autres bergers viendront, qui vous traiteront selon leur volonté et leur disposition.

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