Il confirme encore ce qu'il avait dit, que ce serait la voie de la mort si les Juifs restaient fixés dans la ville, car ce serait lutter contre Dieu; car on dit que Dieu met son visage pour le mal, car il était pleinement déterminé à punir cette nation. Définir le visage revient à être résolu. Alors Dieu dit que ce qu'il avait résolu concernant la destruction de Jérusalem ne pouvait pas être changé. Or, quel doit être enfin le problème quand quelqu'un pense pouvoir, contre la volonté de Dieu, échapper à la mort? Comme ceux qui trébuchent violemment contre une pierre se brisent aussi les jambes, les bras et la tête; ainsi ceux qui trébuchent furieusement contre Dieu atteignent par eux-mêmes la ruine finale. (25)

Nous voyons donc pourquoi le Prophète a ajouté ce verset: c'était pour que les Juifs ne puissent, à leur manière habituelle, nourrir de vaines espérances; car espérer quelque bien, c'était lutter avec Dieu lui-même. Délivrée, dit-il, sera cette ville entre les mains du roi de Babylone, et il la brûlera par le feu Il laisse entendre que Nabuchodonosor non seulement conquerrait le peuple et triompherait d'une ville prise, mais que la ville elle-même était vouée à la destruction. C'est, en effet, une chose des plus pénibles quand une ville est entièrement démolie: les villes sont souvent prises, et le conquérant enlève les habitants ici et là, alors qu'elle reste encore un lieu habitable; mais Dieu déclare ici qu'il agirait plus sévèrement envers la ville de Jérusalem, car elle devait périr par le feu. Ça suit, -

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