Il continue avec le même sujet, - qu'il ne cesserait de les consumer par la peste, la famine et l'épée, jusqu'à ce qu'il les ait entièrement détruits, selon ce que nous trouvons dans le vingt-quatrième chapitre. Il répète ce qui est dans ce chapitre; mais les mots sont tirés du vingt-huitième chapitre du Deutéronome et du vingt-neuvième. Les prophètes, nous le savons, ont tiré la substance de leur doctrine de la fontaine de la Loi et, à proprement parler, n'ont rien présenté de nouveau, mais ont adapté la doctrine de Moïse aux circonstances de l'époque où chacun vivait.

On trouve donc parmi les malédictions de la Loi ces mots, Je les placerai pour une agitation, ou une commotion cérébrale. Le mot peut s'expliquer de deux manières, - soit que les nations trembleraient à un si triste spectacle, - soit qu'elles secoueraient la tête. Le deuxième point de vue est à préférer, d'après ce que j'ai dit ailleurs, Je vais puis les mettre pour une agitation, c'est-à-dire que quiconque verra leurs misères secouera la tête avec mépris, comme s'il avait dit: «Tous consentiront à la juste vengeance de Dieu, et vous serez des tous les païens; car tous reconnaîtront que vous souffrez le plus justement pour vos péchés.

Il ajoute, pour une malédiction Le mot אלה, ale, est proprement un serment, mais est pris en de nombreux endroits pour une malédiction, qui est introduite ou comprise lorsque nous jurons. Mais comme les hommes s'exposent souvent à la punition pour parjure, le mot signifie souvent une malédiction; et ce qu'il faut comprendre, comme cela a été expliqué ailleurs, est un modèle ou une formule de malédiction; et nous avons vu dans quel sens le Prophète a dit cela, c'est-à-dire que quiconque souhaitait se maudire ou se maudire ou imprécier, comme on dit, des choses terribles, prendrait les Juifs pour exemple: «Que Dieu maudisse toi comme il a fait les Juifs; ou: "Puisse-t-il attirer sa sévérité vers ta ruine, comme il l'a fait pour les Juifs." Il dit alors qu'ils seraient pour une malédiction, c'est-à-dire qu'ils seraient si misérables qu'ils seraient pris comme exemple dans les imprécations.

Il ajoute ensuite, pour un étonnement, comme il avait parlé du tremblement de la tête, alors maintenant il évoque l'étonnement, qui est quelque chose de plus douloureux, c'est quand un tel spectacle se présente comme étonnant tous les hommes, comme ne sachant pas ce que cela signifie. Le sifflement est mentionné; comme on dit ailleurs qu'ils seraient un proverbe, משל, meshel, et aussi une raillerie, dit Jérémie à cet endroit , qu'ils seraient un sifflement, comme il a parlé du tremblement de la tête.

Et enfin, il ajoute qu’ils seraient un reproche même à toutes les nations, car tous les jugeraient dignes de leurs calamités, si graves qu’elles soient, quand une comparaison se ferait entre leurs iniquités et la vengeance de Dieu. La raison suit, parce qu'ils n'ont pas écouté Dieu Mais je ne peux pas terminer maintenant.

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