Il explique en effet en quelques mots, mais avec suffisamment de clarté, ce qu'il avait dit. Nous devons toujours garder à l'esprit l'ordre que j'ai signalé, à savoir qu'il a d'abord placé devant les Juifs leur calamité, afin qu'ils s'humilient devant Dieu; puis il leur a donné l'espoir d'un retour, afin qu'ils se sentent assurés que Dieu leur serait propice. Il inclut maintenant les deux dans ces quelques mots, il y aura de l'espoir dans ta fin; car ils embrassent les deux clauses, - que tout le pays se lamentera pendant un certain temps, puis que leurs larmes se changeraient en rire et leur chagrin en joie: car si le bonheur du peuple avait coulé dans un courant ininterrompu, le mot «fin» n'aurait pas été approprié; car il se réfère à ce qui se termine. Il y a alors à comprendre un contraste entre la fin et le début. Bref, Jérémie enseigne ici que le temps douloureux, pendant lequel Dieu affligerait son peuple, devait être supporté patiemment. Mais après leur avoir enjoint de continuer dans un état de suspense, il leur pose un heureux problème.

Maintenant, ce passage contient une doctrine utile, - que nous ne devons pas mesurer la faveur de Dieu par les apparences présentes, mais apprendre à garder nos esprits et nos pensées en suspens, alors que le Seigneur semble être en colère contre nous, et que seules des terreurs décourageantes nous rencontrent, alors afin que nous puissions chérir dans nos cœurs l'espérance que le Prophète nous exhorte à entretenir, et distinguer entre notre état actuel et la fin. Et c'est pour cela que l'Apôtre, dans son épître aux Hébreux, tout en exhortant les fidèles à la patience, dit que la verge est toujours à la fois pénible pour les enfants, mais que la correction paraît utile, quand on regarde la fin. (Hébreux 12:11) Ainsi, lorsque nous percevons que Dieu est mécontent de nous, nous ne pouvons que ressentir une crainte, et nous désirons en même temps échapper à sa main de châtiment; mais, comme je viens de le dire, nous devons orienter nos pensées vers la fin ou le problème, selon ce qu'on nous enseigne ici: il y aura puis espère en ta fin (35)

Mais une question peut être posée ici: N'y avait-il pas d'espoir pour le temps intermédiaire, pendant que Dieu punissait les Juifs? la réponse est évidente, - le Prophète prend ici l'espoir de l'espoir accompli. Si quelqu'un appelle cela un espoir réel ou un espoir réalisé, je ne m'oppose pas. Mais il laisse entendre sans doute que toutes les calamités que les Juifs auraient à endurer finiraient enfin par leur délivrance et seraient pour leur bien. Nous voyons ainsi que l'espoir ici, comme nous l'avons dit, doit être considéré comme un espoir accompli. Et le Prophète s'explique, ils retourneront à leur propre frontière Ici en énonçant une partie pour le tout qu'il mentionne border pour tout le pays, comme s'il avait dit: "Vous êtes maintenant loin de votre pays, mais vous retournerez à nouveau dans ce pays qui a été délimité par certaines limites, même par l'Euphrate, l'Egypte, la mer et l'Arabie; car ce sont les quatre frontières. Il suit ensuite, -

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