Il confirme en d'autres termes ce qu'il a dit auparavant; la répétition, comme nous l'avons dit ailleurs, n'est pas non plus superflue; car il était difficile de convaincre les Juifs que ce qu'ils avaient déjà considéré comme impossible pouvait être effectué; car par leur perversité ils avaient fermé, pour ainsi dire, la porte contre la parole de Dieu. Comme alors le désespoir les avait ainsi saisis et leur avait rapidement lié l'esprit, il fallait s'attarder largement sur le sujet, afin qu'ils puissent enfin embrasser la promesse de la délivrance. C'est la raison pour laquelle le Prophète a employé de nombreux mots sur le même sujet.

Maintenant, il fait cette préface, qu'il avait son message de Dieu; et il parle en son nom, afin que la chose incroyable puisse être crue à la fois par les Israélites et les Juifs. Ils le diront encore, dit-il, au pays de Juda et dans ses villes, quand je rétablirai leur captivité, etc. Par ces mots, le Prophète met en avant les Israélites et les Juifs, pour ainsi dire, au milieu, afin qu'ils puissent voir placé sous leurs yeux ce qu'ils jugeaient impossible. Quand je restaurerai, donc, leur captivité, ils diront encore, Que Dieu te bénisse, ô demeure de justice, ô montagne de sainteté

Ce n'est pas sans raison que le Prophète a employé cette façon de parler; car Jérusalem, nous le savons, a été entièrement renversée, et le Temple démoli et même brûlé par le feu. Comme il s'agissait alors d'un spectacle horrible et épouvantable pour tous, il est décrit ici une révolution merveilleuse, même si Sion serait à nouveau le moment de sainteté, et Jérusalem le habitation de la justice, mais alors solitude et désolation. Et ce passage mérite une mention spéciale, afin que nous sachions que Dieu restaure son Église comme s'il l'avait tirée même de l'enfer lui-même. Quand, par conséquent, aucune forme d'Église n'apparaît, laissons la puissance de Dieu la ressusciter. D'où?, Même, comme on l'a dit, de l'enfer. Ça suit, -

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