il ajoute ensuite, Après que Sédécias les ait vus, etc. . ; non pas qu'il soit venu dans cette partie, mais après avoir compris que cette partie de la ville était occupée par les ennemis; car les choses étaient alors arrivées à leur extrémité. Puis il s'est enfui avec ses hommes de guerre. Et voici devant nous un triste spectacle: des hommes nullement entraînés à la guerre ont été laissés dans la ville, des femmes aussi et des enfants y ont été laissés, tandis que les hommes de guerre ont fui, dans la mesure où leur la condition était pire, car ils avaient retardé la prise de la ville. C'est alors selon ce qui se fait couramment, qu'ils ont fui. Nous voyons pourtant que les hommes impies, après avoir longtemps méprisé la vérité céleste, fuient en temps de danger, et sont tellement remplis de terreur qu'ils se jettent tête baissée dans de nombreux périls. C'est une juste récompense pour ceux qui ne sont pas terrifiés par les menaces de Dieu, mais qui s'endurcissent tellement, qu'ils reconnaissent trop tard qu'ils auraient dû craindre; et étant pour ainsi dire abasourdis, ils ne voient pas ce qui est opportun, et ne peuvent suivre aucun cours fixe.

Le Prophète ajoute qu'ils ont fui la nuit, et qu'ils sont sortis par le chemin du jardin du roi, et enfin, qu'ils sont arrivés à la porte qui était entre les deux murs Il n'y a dans ce passage rien de superflu; car il voulait nous montrer que, bien que le roi pensait pouvoir échapper aux mains de ses ennemis, il était pourtant pris, comme Dieu l'avait prédit. Car, si après la prise de la ville, il était venu en suppliant, de son propre chef, il aurait probablement pu obtenir miséricorde; et ce conseil, nous le savons, a été donné alors que l'état des choses n'était pas encore désespéré; mais il n'a mis aucune foi en la parole de Dieu. En attendant, il pensait qu'il pourrait décevoir ses ennemis, s'il fuyait rapidement par une voie secrète. Certains pensent qu'il y avait un passage souterrain, qui avait une porte au milieu du jardin, et avait aussi une sortie à l'autre bout dans la plaine de Jéricho, comme nous le verrons plus loin. Et cette région était stérile, et donc solitaire. D'où la confiance du roi; mais il découvrit enfin combien la vérité prophétique était certaine; car on dit ensuite que les Chaldéens l'ont suivi et l'ont pris. Mais cette circonstance, comme je l'ai dit, doit être soigneusement observée, que le roi, comme nous le dit le prophète, s'est enfui. par un chemin secret, pendant l'obscurité de la nuit, et s'est échappé. Il suit maintenant -

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