Commentaire Biblique de Jean Calvin
Jérémie 41:1
C'était une cruauté et une barbarie détestables à Ismaël de tuer Gedaliah qui l'a diverti, et qu'il a trouvé pour posséder un respect paternel envers lui. Les païens ont toujours considéré l'hospitalité comme sacrée; et le violer a été compté par eux comme la plus grande atrocité; et l'hospitalité Jupiter a jamais possédé parmi eux le droit de se venger, si quelqu'un violait un serment donné à table. Or Ismaël avait juré, comme nous l'avons vu, qu'il serait fidèle à Guedalia. Il a été de nouveau reçu par lui, et a été traité avec hospitalité; et de sa table il se leva pour tuer l'homme innocent, qui était son ami, et avait agi envers lui, comme il a été dit, le rôle d'un père. Et par conséquent il est devenu non seulement un parricide, mais aussi le traître de son propre pays; car il savait que cela ne pouvait être mais que Nabuchodonosor deviendrait de plus en plus furieux contre ce peuple misérable, qu'il avait épargné; mais il ne fit aucun compte de sa propre fidélité, ni ne montra aucune considération pour ses propres frères, qu'il savait qu'il exposés au massacre et à la ruine.
Mais la cause de cette folie est ici indirectement suggérée; le Prophète dit qu'il était de la semence royale. La semence royale était alors, en effet, dans la plus grande disgrâce; les enfants du roi avaient été tués; lui-même avait été emmené lié à Babylone après que Nebucadnetsar l'ait rendu aveugle. Mais nous voyons que ceux qui avaient été une fois dans une dignité quelconque, peuvent difficilement renoncer à ces hautes notions qui les gonflent. De sorte que lorsque ceux de la semence royale sont réduits à l'extrême pauvreté et au besoin, ils visent toujours quelque chose de royal et ne se soumettent jamais à la puissance de Dieu. La fontaine alors de cette folie le Prophète indique ici, comme par le doigt, quand il dit, qu'Ismaël était de la semence royale : car il pensait que n'était en aucun cas un honneur pour lui, que Guedalia ait été placé sur les Juifs. Il imaginait sans doute que le royaume devait être perpétuel, puisque Dieu avait si souvent promis, que le trône de David resterait aussi longtemps que la lune resterait dans les cieux. (Psaume 89:37) Mais la simple ambition et l'orgueil le conduisirent à commettre cet abominable meurtre: et c'est ainsi qu'il se laissa convaincre par le roi d'Ammon.
Il est ensuite venu avec les princes du roi, même ceux qui étaient dans le premier rang lorsque Sédécias régnait. Ensuite, le Prophète ajoute qu'ils mangeaient du pain. Cette phrase laisse entendre qu'ils ont été reçus avec hospitalité et ont été admis à la table de Guedalia. Et cette gentillesse et cette bienveillance auraient dû inciter Ismaël et ses associés à épargner leur hôte. Mais il s'ensuit qu'ils se sont levés. Cette circonstance, quant à l'époque, a aggravé leur crime; car c'est au moment où ils mangeaient qu'Ismaël tua Guedalia; et ainsi il se souilla les mains de sang innocent à la table sacrée, n'ayant pas tenu compte des droits d'hospitalité. Maintenant, le prophète montre que cela a été fatal au misérable reste, qui a été autorisé à habiter dans le pays. Car, premièrement, cela n'aurait pas pu être fait sans exciter la plus grande indignation du roi de Babylone, car il avait placé Guedalia sur le pays; et il n'a pas été exprimé sans raison, mais avec insistance, que ce massacre a suscité le mécontentement du roi de Babylone, parce que le meurtre de Guedalia était un mépris manifeste de son autorité. Et puis il y eut une autre cause de mécontentement, car les Chal-doyens de Mizpah, qui avaient été donnés comme protecteurs, furent tués. Car le Prophète nous dit, qu'ils étaient hommes de guerre, que personne ne pourrait penser que les Chaldéens ont été envoyés là-bas pour occuper la place des Juifs, comme c'est le cas parfois le cas lorsque des colons ou certains de ces hommes s'installent dans un pays: c'étaient des militaires, qui avaient été choisis comme garde et protection de Guedalia. Ainsi fut provoquée la colère du roi de Babylone. déchaînez sa rage sur le reste à qui il avait fait miséricorde. Il suit maintenant, -