Il ajoute ensuite: Pourquoi alors faites-vous maintenant ce grand mal contre vos propres âmes, pour couper de vous homme et femme, enfant et allaitant, du milieu de Juda, que rien ne vous restera? il re enfin que le passage est terminé; car ce que nous avons lu jusqu'ici aurait tenu le lecteur en haleine, si cela n'avait pas été ajouté. Il dit ensuite: «Puisque le péché de vos pères aurait dû être détesté par vous, et puisque le jugement de Dieu avait été terrible, et que ce châtiment devrait à ce jour vous remplir de crainte, comment est-ce, que vous cherchez à provoquer à nouveau la vengeance de Dieu? » Pourquoi alors, dit-il, maintenant, etc. Ce maintenant est catégorique, c'est-à-dire après tant d'exemples si remarquables, après tant de remontrances, après le châtiment le plus grave infligé aux obstinés. Il dit: contre vos propres âmes; et par cela il les a touchés très brusquement, leur rappelant que ce qu'ils faisaient serait leur ruine, comme s'il avait dit, que Dieu ne recevrait aucune perte de leur méchanceté, mais qu'ils le feraient devenir les auteurs de leur propre destruction, il laisse en effet entendre, comme je l'ai déjà dit, que leur impiété ne serait pas sans son châtiment; mais il montre en même temps que Dieu pourrait, s'il le jugeait bon, baisser les yeux avec indifférence sur leurs impies; car il resterait parfait même s'ils étaient les pires. Car lorsque Dieu est privé par les hommes de son culte juste et légitime, rien n'est enlevé à sa grandeur; car il reste toujours le même, et n'est ni avancé ni diminué par la volonté des hommes. Ensuite, le Prophète montre que les Juifs agissaient follement pour leur propre ruine, quand il dit qu'ils ont fait du mal contre leur propre âme

Et il l'explique plus en détail en ajoutant: Pour couper l'homme et la femme, l'enfant et l'allaitement, du milieu de Juda Il laisse entendre que Dieu manifestait toujours sa miséricorde, alors qu'il y avait un reste. Ils auraient pu rester en Judée, même dans leur propre héritage; et le pays aurait pu être habité jusqu'à ce que se soient écoulés soixante-dix ans, que Dieu avait fixés pour l'exil. Maintenant, le Prophète montre qu'ils ont combattu pour ainsi dire contre la bonté de Dieu, car ils ont cherché à éteindre leur propre nom, afin qu'il ne reste rien de ce peuple, à qui Dieu avait encore laissé une semence, afin qu'ils ne périssent pas entièrement.

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