Les interprètes ont non seulement obscurci, mais aussi perverti ce verset, et n'ont dit que ce qui est inutile, et sont allés loin de la signification du Prophète. (37) Comment? car il ne leur vint pas à l'esprit de comparer cela avec un passage d'Abdias. Abdias est le véritable interprète; non, notre Prophète lui a emprunté ce que nous lisons ici. Car là, une question est posée, «Si des voleurs venaient à toi, si des voleurs (שדדי, shaddi ) y sont ajoutés, mais est omis par Jérémie) - si des voleurs de nuit, comment aurais-tu été réduit à rien? Mais en premier lieu, le rendu devrait être: "Si des voleurs étaient venus vers toi, comment aurais-tu été réduit à rien?" puis il ajoute: «N'auraient-ils pas volé ce qui leur suffirait?» Il ajoute ensuite la deuxième clause: «Si les vendangeurs étaient venus chez toi, n'auraient-ils pas laissé de raisin. Il n’ya plus d’ambiguïté dans les paroles du Prophète si nous les lisons de manière interrogative. Mais il y a un contraste implicite entre la calamité menacée pour le peuple et les autres dévastations. Si un voleur de la nuit pillait la maison d’un autre, il partirait, chargé de sa proie, et laisserait quelque chose derrière lui; car dans tout pillage, il reste quelque chose: pour les vendangeurs, il reste des raisins qui échappent aux cueilleurs.

Alors le Prophète montre ici que la destruction de cette nation serait si grande qu'elle dépasserait toutes sortes de pillages; car quand on dépouille ses vignes, on laisse des raisins; et lorsqu'un voleur entre dans une maison, il n'emporte pas toutes choses avec lui, étant satisfait de son butin. Mais rien, dit-il, ne restera avec les Iduméens. On voit donc pourquoi le Prophète avance les deux comparaisons, celle des vendangeurs et des voleurs.

Nous devons en même temps observer que lorsque Dieu dénonce sa vengeance sur les Israélites, il fait souvent ces comparaisons, afin de montrer qu'il ne leur restera rien: «Quand les olives sont secouées, il reste encore des fruits sur les arbres; mais tu seras entièrement vidé. Comme Dieu avait dit ces choses, les Israélites auraient pu soulever une objection et dire: «Quelle est notre condition et quelle misère! car nous sommes extrêmement affligés; bien que Dieu afflige les Iduméens, mais il les traite avec douceur, car la colère de Dieu est moins enflammée contre eux que contre nous. De peur que les fidèles ne soient ainsi jetés dans le désespoir, notre Prophète déclare que les Iduméens seraient entièrement détruits, de sorte qu'aucun raisin ne leur serait laissé, ni aucun de leurs meubles, car leurs ennemis dévoreraient la terre entière. Suit maintenant une confirmation de ce verset -

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