Il répète ce que nous avons déjà remarqué, il n'y a donc pas besoin d'explication. Mais la répétition n'est pas sans usage; car les Juifs étaient devenus si torpides que tous les reproches et menaces étaient considérés avec indifférence. C'est pourquoi Dieu les réveille avec une grande véhémence, Ne vais-je pas, dit-il, visiter pour ces choses? Il prend pour acquis que nous devons être pleinement persuadés, qu'il est le juge du monde. C'est la fonction appropriée d'un juge de punir les méchants, et aussi de soulager les impuissants et les opprimés, et de contrôler l'audace de ceux qui se permettent toute liberté. Dieu raisonne alors ici à partir de sa propre nature et de sa fonction, comme s'il avait dit: «Puisque je suis Dieu, puis-je souffrir tant d'impiété et d'absurdité pour régner impuni parmi mon peuple? Puis il ajoute -

Sur une nation comme celle-ci, mon âme ne sera-t-elle pas vengée?

Dieu se transfère ici à lui-même, comme nous l'avons dit ailleurs, ce qui ne lui appartient pas strictement; mais c'est la même chose que s'il avait dit: «Il n'y a personne parmi les juges terrestres assez dépourvu de sentiments pour supporter de telles indignités; car quand le juge voit qu'il est traité avec mépris par les méchants, n'est-il pas provoqué? Mon âme sera alors vengée; comme s'il disait, qu'il n'est pas si doux, ou si paresseux, ou si insouciant, pour ne pas se venger d'un tel mépris aveugle. Ça suit -

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