Les oiseaux de la forêt avec les bêtes de la forêt, sont rendus par certains, "les satyres avec les fées;" mais איים, aiim, ainsi que ציים, tsiim, sont, au contraire, des oiseaux ou des bêtes de la forêt. Certains rendent איים, aiim, "cats" Je n'ai aucune controverse quant à ces mots - qu'il y ait un jugement libre pour chacun ; mais, comme nous l'avons vu ailleurs, le Prophète veut dire oiseaux et bêtes de la forêt, plutôt que satyres et fées. Puis il ajoute, les filles des autruches, rendu par quelques "des hiboux;" mais je ne contesterai pas non plus ce nom. Certains rendent alors יענה, ione, "hibou" et expliquent avec raffinement que les "filles" sont mentionnées, car ces oiseaux abandonnent leurs petits , quand ils hurlent par le besoin ou la famine; mais c'est fictif. Je prends alors les filles des autruches ou des chouettes, selon la manière habituelle du langage, pour désigner les oiseaux eux-mêmes. (76)

Les prophètes parlent généralement ainsi, lorsqu'ils ne donnent aucun espoir. Nous avons déjà dit que Babylone n'était pas alors si dévastée, mais que des hommes y habitaient, qui vivaient ensuite dans un grand luxe; car la ville, sous Cyrus et son fils, était toujours peuplée; puis, après sa révolte, elle fut de nouveau habitée; et quand Alexandre soumit l'Asie, Babylone était pleine de gens et s'épanouissait dans le luxe et la richesse; et quand il y mourut, il quitta la ville très opulente. Nous concluons donc que ce que Jérémie déclare ici ne s'est pas immédiatement réalisé. Mais comme les punitions légères ou modérées dont souffrent les incroyants, sont certains préludes de la destruction finale et éternelle; ainsi les prophètes, en parlant de la vengeance de Dieu, étendent toujours ce qu’ils disent au dernier renversement; et cela apparaît aussi plus clairement dans le verset suivant, où il est dit:

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