Le Prophète veut dire par ces mots que dès que le rapport de guerre atteindrait les Chaldéens, ils seraient si découragés par la peur qu'ils deviendraient comme un peuple vaincu. Comme ils s'étaient soumis à eux-mêmes de nombreuses nations, ils avaient acquis le nom de peuple guerrier; mais le Prophète déclare ici qu'ils n'auraient pas de courage, et qu'il n'y aurait donc pas besoin de beaucoup de courage pour les attaquer, car ils céderaient d'eux-mêmes et s'enfuiraient. La somme de ce qui est dit est que les Perses et les Mèdes remporteraient la victoire avant de se battre, car il n'y aurait pas besoin d'une attaque, car leurs ennemis fuiraient comme étant sans courage.

Le prophète laisse entendre en même temps que dans la main de Dieu se trouvent le cœur des hommes, comme je l’ai souvent dit, de sorte que ceux qui semblent exceller dans une grande audace, fondent comme de la cire en un instant. Car sans doute les Chaldéens ne manquaient pas de courage pour se battre tant que Dieu ne les avait pas rendus efféminés, de sorte qu'ils prirent la fuite par peur dès qu'ils entendirent le rapport sur leurs ennemis. Il est, en effet, vrai que ce n'était pas le cas immédiatement, car nous savons qu'ils avaient longtemps subi un siège, et que Belshatsar a été tué dans la nuit, alors qu'ils se régalaient en toute sécurité et dans la plus grande paix et dans la plus grande tranquillité et paix; mais ils furent enfin pris, de sorte qu'ils n'eurent ni sagesse ni confiance; car le roi et ses princes furent tués, et la ville fut en un instant prise, comme si tous les hommes étaient transformés en rondins de bois ou en statues de pierre. Ça suit,-

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