Il suit le même sujet. Dans les moments de tranquillité, où l'on n'entend que des voix joyeuses parmi les Juifs, il pleure, comme un dans la plus grande douleur, les misères du peuple; et n'étant pas satisfait de cela, dit-il, Qui fixera, ou fera, ma tête arrose et mon œil une fontaine de larmes? Il laisse entendre par ces mots, que la ruine serait si terrible qu'elle ne pourrait pas être pleurée par une lamentation modérée ou habituelle, dans la mesure où la vengeance de Dieu dépasserait les limites communes et remplirait les hommes de plus de terreur que autres calamités.

Le sens est que la destruction du peuple serait si monstrueuse qu'elle ne pourrait pas être suffisamment pleurée. Il apparaît donc à quel point les Juifs s'étaient endurcis; car sans doute le prophète ne se plaisait pas à de telles comparaisons, comme s'il souhaitait rhétoriquement embellir son discours; mais comme il voyait que leurs cœurs étaient inflexibles, et qu'une manière commune de parler serait méprisée ou n'aurait aucun poids et autorité, il fut contraint d'utiliser de telles similitudes. Et à ce jour, il n'y a pas moins d'insensibilité chez ceux qui méprisent Dieu; car, de quelque manière que les prophètes tonnent, tandis que Dieu les épargne et leur fait plaisir, ils se promettent une tranquillité perpétuelle. C'est pourquoi ils ridiculisent et insultent Dieu et ses serviteurs, comme s'ils avaient été trop durement traités. Comme alors, la même impiété prévaut maintenant dans le monde comme autrefois, nous pouvons donc apprendre quelle véhémence ils doivent utiliser à qui Dieu appelle à la même fonction d'enseignement. Un enseignement pur et simple sera donc toujours considéré comme glacial dans le monde, sauf qu'il sera accompagné d'aiguillons acérés, comme ceux que nous trouvons employés ici par le Prophète (235) Il ajoute -

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