1. Et c'est arrivé quand Jabin, etc Dans cette nouvelle ligue aussi, nous avons une manifestation brillante du souci plus que paternel de Dieu, pour éloigner les dangers de son peuple et aussi pour aider leur faiblesse par la gentillesse et l'indulgence. Si Jabin, avec les confédérés dont il est maintenant fait mention, s'était ouvertement déclaré l'allié des rois voisins, une guerre beaucoup plus redoutable aurait éclaté contre les Israélites, et une plus grande sollicitude et anxiété aurait dû s'emparer de leurs esprits. Il aurait, en effet, été facile pour le Seigneur, aussi bien de mettre toutes leurs forces à la fois en déroute, que de dissiper toute peur et toute crainte à leur égard. Il ne voulait pas, cependant, pousser au-delà de toute mesure son propre peuple, qui était par ailleurs faible, de peur que les nombres excessifs de l'ennemi ne les frappent de terreur et les conduisent au désespoir. Il garda donc les nombreuses nations, dont l'intérêt était d'avoir précipité aux armes, dans un état de léthargie et d'étonnement, jusqu'à ce que le peuple élu eût été animé de victoires de signal, pour poursuivre les guerres qui restaient encore. Ils pillent et dévastent un vaste territoire, le laissent dépourvu d'habitants et dépouillé de ressources. Aucune des puissances voisines, qui devaient ensuite agir à l'offensive, ne fait le moindre mouvement. Les Israélites revisitent leurs femmes et leurs enfants en toute sécurité. Lorsqu'ils eurent repris courage et furent prêts pour une nouvelle guerre, surgit soudain une très grande armée, composée de nations différentes, qui jusque-là, en restant tranquilles, avaient fourni l'occasion de la victoire. Leur avènement ainsi à une période ultérieure, était le même que s'ils avaient conclu une trêve. Ainsi, Dieu a non seulement combattu pour son peuple élu, mais en divisant l'ennemi, il a multiplié ses forces.

À quel point le début devait-il être formidable, si les Israélites n'avaient pas été progressivement entraînés à la confiance dans la bataille, et en même temps n'avaient-ils pas expérimenté l'assistance manifeste de Dieu? Premièrement, leur nombre est comparé au sable de la mer, puis ils ont des chevaux et des chars. Comme les Israélites étaient totalement dépourvus de cavalerie, il est étrange qu'ils n'aient pas été terrifiés par cette armée. Par conséquent, ils ont été progressivement avancés jusqu'à ce qu'ils soient capables de le supporter. Car, dans leurs anciennes batailles, il ne les avait exercées que par une sorte de préludes plaisants. (110) On peut ajouter que le Seigneur avait, par plusieurs victoires, toujours et anon rendu témoignage de sa puissance, afin qu'ils ne puissent pas penser plus à la légère c'était que rencontrer. Si tous leurs ennemis avaient été mis en déroute en même temps, ils auraient peut-être magnifiquement célébré les louanges de Dieu, mais ils auraient aussi pu facilement perdre le souvenir d'eux. Il fallait donc que des preuves répétées distinctes et séparées les unes des autres fussent présentées à leur vue, de peur qu'ils n'attribuent une victoire à un coup de fortune.

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