1. Puis est venu près des têtes, etc Ici, nous avons à une période ultérieure un récit de ce qui aurait dû précéder. Car aucune ville de refuge n'a été désignée avant d'avoir été assignée aux Lévites. A cela s'ajoute ce qui a été dit autrefois, que Josué et Éléazar avaient mis fin à la division du pays. Or, le pays n'a pas été vraiment divisé tant que l'habitation des Lévites n'a pas été fixée. Nous devons donc comprendre que lorsque le sort fut jeté au nom des dix tribus, une réserve fut faite de villes du pays de Canaan pour l'habitation des Lévites. Au-delà du Jourdain, leur part leur avait déjà été attribuée. Mais comme les Lévites s'avancent et demandent une ratification de la subvention divine, il est probable qu'ils ont été négligés jusqu'à ce qu'ils plaident leur propre cause. Car cela est susceptible de se produire, chacun étant si attentif à s'occuper de ses propres affaires que même les frères sont oubliés. Il était certainement honteux pour le peuple d'avoir besoin d'être tiré par l'oreille et de se souvenir de ce que le Seigneur avait clairement ordonné concernant les Lévites. Mais s'ils n'avaient pas réclamé un domicile pour eux-mêmes, ils risquaient d'être laissés en plein air; bien que, en même temps, nous soyons autorisés à déduire que les gens se sont plus trompés par insouciance et oubli que par toute intention de tromper, car ils ne tardent pas à être avertis; non, ils sont loués pour leur obéissance en ce qu'ils ont fait ce qui était juste et juste selon la parole du Seigneur.

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