Cette parabole n'est rien d'autre qu'une confirmation de la doctrine précédente. (520) Dans la première partie est montrée la facilité avec laquelle Dieu est disposé à pardonner nos péchés, et dans la deuxième partie (que nous traiterons ensuite au bon endroit ) montre la grande méchanceté et l'obstination de ceux qui murmurent à sa compassion. En la personne d'un jeune prodigue qui, après avoir été réduit à la plus grande pauvreté par le luxe et l'extravagance, revient en suppliant à son père, (521) à qu'il avait été désobéissant et rebelle, le Christ décrit tous les pécheurs qui, fatigués de leur folie, s'adressent à la grâce de Dieu. Au bon père, (522) en revanche, qui non seulement pardonne les crimes de son fils, mais le rencontre de lui-même à son retour, il compare Dieu, qui ne se contente pas de pardonner à ceux qui le prient, mais s'avance même à leur rencontre avec la compassion d'un père. (523) Examinons maintenant la parabole en détail.

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