29 Car voilà, les jours viendront. Il menace, qu'une calamité qui n'est pas habituelle, mais effrayante et inouïe, est à portée de main, dans laquelle sera perçue, d'un coup d'œil, la vengeance de Dieu. Comme s'il avait dit que cette nation ne sera pas emportée par une sorte de destruction unique ou ordinaire, mais qu'elle périra sous une masse de nombreuses et grandes calamités, de sorte qu'il serait beaucoup plus souhaitable que la classe les montagnes devraient tomber sur elles, et les écraser, ou que la terre devrait les ouvrir et les engloutir, pour qu'elles pâlissent parmi les tourments cruels d'une destruction persistante. Ces menaces ne sont pas non plus tombées au sol sans effet, mais ce tonnerre de mots a été surpassé par le résultat terrible, comme le montre Josèphe. Et comme le désir d'être écrasé par les montagnes, et la malédiction de leurs enfants, exprimaient le désespoir le plus bas, le Christ a enseigné par ces paroles que les Juifs sentiraient enfin qu'ils avaient fait la guerre, non avec un mortel, mais avec Dieu. Ainsi les ennemis de Dieu récolteront la juste récompense de leur rage impie, quand ceux qui autrefois osaient même attaquer le ciel, voudront en vain d'employer la terre comme bouclier contre sa vengeance.

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