24. En vérité, je vous le dis Il leur reproche le blâme de l'empêcher de exerçant son pouvoir parmi eux comme il l'a fait ailleurs, en accomplissant des miracles: car l'incrédulité des hommes fait obstacle à Dieu et l'empêche de travailler, comme on pourrait le souhaiter, pour leur salut, (Matthieu 13:58; Marc 6:5.) Le Christ ne pouvait pas faire de miracle parmi eux, car "ils ne croyaient pas en lui" (Jean 12:37.) Non pas qu'il soit au pouvoir des hommes de lier les mains de Dieu, mais qu'il retienne l'avantage de ses œuvres à ceux qui en sont rendus indignes par leur infidélité. La réponse donnée par le Christ se résume à ceci: «Si vous souhaitez participer aux miracles, pourquoi ne cédez-vous pas la place à Dieu? ou plutôt, pourquoi rejetez-vous fièrement le ministre de son pouvoir? Tu reçois donc une juste récompense pour ton mépris, quand je passe à côté de toi, et donne la préférence à d'autres endroits, pour avoir prouvé par des miracles, que je suis le Messie de Dieu, qui a été désigné pour restaurer l'église.

Et, certes, c'était une ingratitude intolérable que, quand Dieu était heureux d'avoir son Fils élevé dans leur ville, une telle personne, qui avait été parmi eux depuis son enfance, était méprisée. Justement, donc, il retira sa main, afin qu'elle ne soit pas exposée à la dérision de ces méchants méprisants. (326) Ainsi nous apprenons quelle valeur le Seigneur accorde à sa parole, quand, pour en punir le mépris, il prend du milieu de nous ces faveurs, qui sont les témoignages de sa présence. En ce qui concerne ce dicton, aucun prophète n'est acceptable dans son propre pays, le lecteur peut consulter ce que j'ai dit sur un dicton de même importance, enregistré par le Évangéliste Jean: «Un prophète n'a pas d'honneur dans son propre pays» (Jean 4:44.)

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