6. Ce que Dieu a donc uni. Par cette phrase, le Christ retient le caprice des maris, afin qu'ils ne puissent, en divorçant leurs femmes, éclater sous le nœud sacré. Et comme il déclare qu'il n'est pas au pouvoir du mari de dissoudre le mariage, de même il interdit à tous les autres de confirmer par leur autorité des divorces illégaux; car le magistrat abuse de son pouvoir lorsqu'il accorde au mari la permission de divorcer de sa femme. Mais le but que le Christ avait directement en vue était que chaque homme devrait observer sacrément la promesse qu'il a faite, et que ceux qui sont tentés, par des dispositions insensées ou méchantes, de divorcer, puissent réfléchir ainsi avec eux-mêmes: «Qui, art toi qui te permets d'éclater ce que Dieu a uni? »Mais cette doctrine peut être encore plus étendue. Les papistes, qui nous inventent une église séparée du Christ Tête, nous laissent un corps imparfait et mutilé. Dans la Sainte Cène, le Christ a joint le pain et le vin; mais ils ont osé refuser à tout le peuple l'usage de la coupe. À ces corruptions diaboliques, nous serons libres de nous opposer à ces mots, Ce que Dieu a uni, que l'homme ne se sépare pas

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