18. Et quiconque jurera par l'autel. Ici, notre Seigneur fait ce qui doit être fait pour corriger les erreurs; car il nous conduit à la source et montre, par la nature même d'un serment, que le temple a beaucoup plus de valeur que le cadeaux qui y sont offerts. Il suppose en conséquence ce principe, qu'il n'est pas permis de jurer mais au nom de Dieu seul. Il s'ensuit donc que, quelles que soient les formes que les hommes peuvent employer pour jurant, ils doivent donner à Dieu l'honneur qui lui est dû; et donc aussi il suit de quelle manière et dans quelle mesure nous sommes libres de jurer par le temple, à savoir, parce que c'est la résidence ou le sanctuaire de Dieu; et par le ciel, parce que là brille la gloire de Dieu. Dieu se permet d'être appelé comme témoin et juge, au moyen de tels symboles de sa présence, pourvu qu'il conserve son autorité intacte; car attribuer une Divinité au ciel serait une idolâtrie détestable. Maintenant, dans la mesure où Dieu nous offre un miroir plus brillant de sa gloire dans le temple que dans les offrandes , tant la plus grande vénération et le caractère sacré sont dus au nom de le temple. Nous percevons donc maintenant dans quel sens le Christ dit que nous jurons par celui qui habite le ciel, quand nous jure par le ciel lui-même. Son dessein est de diriger toutes les formes de serment vers leur fin et leur objet légitimes.

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