Il confirme ce que contient le premier verset, que Dieu cesserait maintenant de sa rigueur; car il dit que la délivrance de ce peuple élu était proche, quand Dieu briserait et réduirait à néant la tyrannie de cet empire. Ce verset montre clairement qu'une clause du verset précédent ne doit pas être aussi restreinte que par certains interprètes, qui la considèrent comme ayant été dite du massacre de l'armée de Sennachérib. Mais le Prophète s'adresse ici en commun à la fois aux Israélites et aux Juifs, comme cela ressort du contexte; et ce verset prouve aussi suffisamment que le Prophète ne parle pas seulement des Juifs; car ils n'avaient pas été aussi soumis par les Assyriens que les Israélites l'avaient été. J'admets en effet qu'ils sont devenus des affluents; car, après avoir rompu leur alliance, l'Assyrien, après avoir conquis le royaume d'Israël et le royaume de Syrie, étendit longuement ses bras à la Judée. Il est donc certain qu'ils avaient été en quelque sorte sous le joug; mais ce n'était pas une servitude si dure que les paroles du Prophète pouvaient s'y appliquer. Je prends donc l'expression généralement, que Dieu libérerait de la tyrannie de Ninive son propre peuple, à la fois les Israélites et les Juifs. Si quelqu'un objecte et dit que les Israélites n'ont jamais été livrés. C'est en effet vrai; mais quant à Ninive, ils furent délivrés lorsque l'empire fut transféré aux Chaldéens, et Babylone devint le siège de l'empire.

Nous voyons maintenant que la signification de notre Prophète est simplement ceci, - que bien que Dieu par les Assyriens ait châtié son peuple, il n'a pas encore oublié son alliance, car les Assyriens ont été punis. Il suffisait alors pour son propos de dire que les Juifs aussi bien que les Israélites n'étaient plus sous le joug de Ninive, combien ils auraient pu souffrir par la suite sous d'autres tyrans. Et ce qui est dit sur le joug brisé appartient aussi en quelque sorte aux Juifs; car lorsque nous étendons cela aux deux Israélites et aussi aux Juifs, il ne serait pas inapproprié de dire qu'ils étaient tous deux sous le joug et liés par des chaînes. Car si la servitude d'Israël était dure, les Juifs avaient également été privés de leur liberté. Il est donc juste que ce qui est dit soit pris en général, Je vais maintenant briser son joug de toi, et tes liens vont éclater

Or ce verset nous enseigne que le peuple n'était pas si soumis par la tyrannie de ses ennemis, mais que sa délivrance était toujours entre les mains et la puissance de Dieu. Car comment se fait-il que les Assyriens aient prévalu contre les Israélites, puis subjugué les Juifs, si ce n'est qu'ils étaient comme une verge dans la main de Dieu? Ainsi Isaïe nous l'enseigne dans le dixième chapitre. Bien qu'ils se soient armés, ils n'étaient encore que les armes et les bras de Dieu, car ils n'auraient pu faire aucun mouvement, sauf si le Seigneur avait tourné leur cours, où bon lui semblait, comme quand on lance un javelot ou une fléchette avec sa main. . Ça suit -

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