1. Et le Seigneur a parlé. Il annonce en partie ici ces préceptes dont il avait traité plus distinctement et plus complètement dans Lévitique, et rassemble en partie en un seul endroit ce dont il avait déjà parlé dans divers endroits et de manière plus obscure. Car il n'avait pas encore donné de règles précises sur les accessoires de l'offrande de viande d'huile et de vin; mais ce qu'il avait auparavant approprié à des cas particuliers, il commande maintenant d'être observé en général, et ce qu'il avait traité avec plus de précision il le passe maintenant légèrement; car il n'entre pas dans les détails complets, mais interdit seulement que des sacrifices soient offerts sans farine, une libation de vin et d'huile. Nous avons vu ailleurs que dans les sacrifices et les offrandes, où Dieu consultait la rude condition du peuple, il prenait pour ainsi dire le caractère d'un homme, comme s'il s'y régalait familièrement avec eux. En ce sens, Il appelle ailleurs les sacrifices Sa viande, (291) non pas parce que Lui, qui est la vie en Lui-même et inspire la vie de tous, a besoin des supports de la vie, mais parce que, à moins qu'il ne descende aux hommes, il ne peut pas élever leur esprit vers les choses d'en haut. Pourtant, dans la mesure où il y avait un danger de l'autre côté de peur que le peuple n'introduise beaucoup de pompons stupides et superflus, comme nous voyons que dans leurs fêtes sacrées les Gentils étaient follement et immodérément luxueux, comme si leurs délices faisaient plaisir à Dieu, la mesure de chaque chose particulière est prescrite, afin qu'ils n'osent rien inventer arbitrairement. La conjecture est probable que ce qui avait été livré auparavant avec suffisamment de clarté est ici de nouveau rappelé à leur mémoire. Mais puisque cette raison n'est pas expressément donnée, il suffira de tenir ferme ce qui a été fréquemment déclaré, que, bien que les cérémonies puissent être d'une importance insignifiante, il était encore nécessaire que le licite soit soigneusement distingué du non autorisé, afin que on pouvait prévoir la licence des hommes, qui autrement n'auraient pas réussi à ne pas mélanger leur propre levain. La somme de ce passage est que tant dans les sacrifices solennels qu'exige la loi, que dans les offrandes de libre arbitre, ils devraient observer cette proportion dont nous avons traité ailleurs.

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