1. Puis vinrent les filles de Zelophehad. Un récit est ici introduit concernant les filles de Zelophehad, de la famille de Machir, qui demandaient à être admises à une part de son héritage; et la décision sur cette question aurait pu être difficile, à moins que tout doute n'eût été levé par la sentence de Dieu lui-même. Car, puisque dans la loi aucun nom n'est donné aux femmes, il semblerait qu'il ne faille pas en tenir compte dans le partage des terres. Et, en fait, Dieu a établi ceci comme règle générale; mais une exception spéciale est faite ici, c'est-à-dire que chaque fois qu'une famille sera dépourvue d'héritiers mâles, les femmes devraient réussir, pour la préservation du nom. Je suis conscient que c'est un point qui peut être contesté, car il y a des arguments évidents pour et contre lui, mais que le décret que Dieu a prononcé nous suffise.

Bien que (les filles de Zelophehad) plaident devant Moïse pour leur propre avantage personnel, la discussion est néanmoins née d'un bon principe; dans la mesure où ils n'auraient pas été si inquiets de la succession, si la promesse de Dieu ne leur avait pas été autant une question de certitude que s'ils exigeaient en ce moment d'en être mis en possession. Ils n'étaient pas encore entrés dans le pays, et leurs ennemis n'étaient pas vaincus; pourtant, s'appuyant sur le témoignage de Moïse, ils poursuivent leur action comme si la possession tranquille de leurs droits devait leur être accordée le jour même. Et cela doit avoir eu pour effet de confirmer les attentes de tout le peuple, lorsque Moïse consulta Dieu comme concernant une question d'importance, et prononça par révélation ce qui était juste et juste; car la discussion, étant ouvertement émue devant eux tous, a dû les encourager, du moins à imiter ces femmes.

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