8 Mais si l'homme n'a pas de parent. Ce passage, que j'ai inséré du chapitre 5 est lié (213) en effet à un autre sujet, et pourtant, parce qu'il se réfère au droit des prêtres, il était nécessaire de l'enlever à cet endroit, d'autant plus qu'il exprime ce genre de sacrifice dont Moïse a récemment annoncé, ie, lorsqu'ils ont expié le crime de vol. Dieu ne voulait pas en effet que les prêtres soient enrichis par les pertes des autres, ni que les voleurs soient libérés s’ils offraient ce qu’ils avaient volé aux prêtres; mais, s'il n'y avait personne à qui ils pouvaient la restaurer, Il aurait leurs maisons délivrées de (le produit de) leur péché; et avec une très bonne raison, car sinon le très grossier délinquant n'aurait jamais hésité à piller les biens d'un mort, s'il était sans héritiers. D'abord, donc, il a ordonné que leurs biens soient restitués aux propriétaires légitimes; et, s'ils étaient morts, Il a remplacé leurs parents, qui sont appelés גאלים, goelim, en raison du droit de rédemption, ce que Dieu a accordé dans la Loi aux parents, comme nous le verrons ailleurs; et parce que celui qui était le plus proche parent avait reçu l'ordre d'épouser la veuve de celui qui n'avait laissé aucune semence. Il était donc très rare qu'une personne qui en avait fraudé un autre doive dédommager la perte au prêtre; car dans la plupart des cas, on trouverait un successeur au mort.

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