Le sevrage que le Prophète mentionne ici est compris par certains de manière allégorique; comme s'il disait que le peuple serait pour un temps privé des prophéties, du sacerdoce et d'autres dons spirituels: mais c'est glacial. Le Prophète ici, je n'en doute pas, expose la patience de Dieu envers ce peuple. Le Seigneur donc, avant d'avoir complètement rejeté les Israélites, attendit patiemment leur repentir, si, en effet, il y avait un espoir pour cela; mais quand il les trouva toujours semblables à eux-mêmes, il passa enfin au dernier châtiment. D'où Osée dit que la fille, qui était le deuxième enfant, a été sevrée; comme s'il disait que le peuple d'Israël n'avait pas été soudainement chassé, car Dieu l'avait supporté avec une longue patience, et avait ainsi suspendu un jugement plus lourd, jusqu'à ce que, ayant trouvé leur méchanceté irréparable, il a enfin commencé ce qui suit, Appelez le troisième enfant Lo-ammi.

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