La raison est ajoutée Car vous n'êtes pas mon peuple, et je ne serai plus votre Dieu. Ceci, comme je l'ai dit, est leur désaveu définitif. Ils avaient été auparavant appelés Jizreelites, et puis par le nom de la fille Dieu a témoigné qu'il était aliéné d'eux; mais maintenant le troisième nom est encore plus grave, Vous n'êtes pas mon peuple; car Dieu abolit ici, en quelque sorte, l'alliance qu'il a conclue avec les saints pères, afin que le peuple cesse d'avoir toute prééminence sur les autres nations. Ainsi donc, les Israélites furent réduits à une condition dans laquelle ils ne différaient en rien des Gentils profanes; et ainsi Dieu les a entièrement déshérités. Le Prophète, sans doute, n’a pas été bien reçu, quand il les a nié être le peuple de Dieu, qui était pourtant descendu d’Abraham selon la chair, qui avait toujours été ainsi compté et qui continuait à se vanter fièrement de leur élection.

Mais apprenons donc que ceux qui se trompent terriblement aveugles à leurs propres vices, parce que Dieu les épargne et les satisfait. Car nous devons toujours nous souvenir de ce que j'ai dit auparavant, à savoir que le royaume d'Israël était alors opulent; et pourtant le prophète refuse à ceux qui ont prospéré en force, en puissance et en richesse d’être le peuple de Dieu. Il n'y a donc aucune raison pour les hypocrites de se féliciter de la prospérité; mais ils doivent, au contraire, avoir égard au jugement de Dieu. Mais bien que ceux-ci, comme nous le voyons être le cas, méprisent sans insouciance Dieu, pourtant ce passage nous rappelle soigneusement de ne pas abuser des faveurs actuelles de Dieu. Ça suit -

Continue après la publicité
Continue après la publicité