Le Prophète confirme maintenant sa doctrine précédente, et dit en général, que l'orgueil d'Israël lui rendra témoignage en face, ou l'humiliera en face. Le mot ענה, one, signifie, en hébreu, "témoigner" et souvent, aussi, "humilier" ou «Affliger», comme il a été dit dans le cinquième chapitre; et les paroles du Prophète sont maintenant les mêmes, et les deux sens sont appropriés. Cependant, je ne fais pas grand cas de cela, car le dessein du Prophète est clair; ce qu'il veut dire, c'est que Dieu avait si ouvertement châtié les Israélites, qu'ils ont dû apercevoir sa main, sauf s'ils étaient vraiment aveugles, et que, étant en même temps avertis, ils auraient dû s'humilier avec supplice. Que nous lisions alors «témoigner» ou «humilier», le sens sera le même et le dessein du prophète semblera être le même. «L'orgueil d'Israël lui rendra donc humble face», ou «l'orgueil d'Israël témoignera sur son visage:« car le Prophète veut dire que, aussi férocement que les Israélites puissent s'élever contre Dieu, et ne pas être courtois envers ses prophètes et aussi pervers qu'ils pouvaient rejeter tout enseignement, et aussi excuser leurs propres péchés, mais tout cela ne leur servirait à rien, car ils étaient tellement abattus par leur orgueil, que le Seigneur les considérait comme condamnés autant que si leur crime avait été prouvé par de nombreux témoins, et leur masque maintenant emporté; bref, il n'y avait plus de doute: c'est ce que veut dire le Prophète.

La fierté, alors, d'Israël témoigne, ou, l'humilie en face; c'est-à-dire que, bien qu'Israël ait semblé jusque-là inflexible contre toutes les remontrances, contre toutes les punitions, ils étaient pourtant détenus comme condamnés; et, en même temps, ils ne retournent pas, il dit, à leur Dieu, et ne le cherchent pas pour toutes ces choses Nous percevons maintenant ce que j'ai dit, que la plainte précédente concernant la perversité diabolique qui régnait tant dans le peuple est ici confirmée, de sorte que leur salut était maintenant passé espoir. Et il dit que ils ne sont pas retournés à Jéhovah leur Dieu; car ils couraient constamment après leurs idoles, comme nous l'avons vu auparavant; oui, ils étaient possédés de ce zèle démesuré dont le Prophète parle au début du chapitre; mais ils ne sont pas retournés à Jéhovah; ils étaient entièrement pris avec la multitude de leurs divinités, et en même temps n'avaient aucune considération pour Dieu.

Et quand il dit: leur Dieu, il exprime une forte réprobation; car Dieu s'était manifesté à eux; oui, il s'était fait clairement connaître d'eux par sa loi. Qu'ils ne soient pas revenus vers lui, ce n'était pas simplement par ignorance ou erreur; mais par une folie diabolique, comme s'ils voulaient de leur propre chef et périr délibérément. Dieu s’appelle alors lui-même le Dieu d’Israël, non pas pour l’honneur, mais pour dénoncer davantage leur ingratitude et accroître leur perfidie, parce qu’ils s’étaient éloignés de lui et qu’ils ne voulaient pas le chercher.

Ce qu'il veut dire, quand il dit, Pour toutes ces choses, , c'est que tous les types de remèdes avaient été essayés, et donc que leur maladie était totalement incurable. Lorsque nous ne pouvons rien faire d'une manière, nous en essayons souvent une autre. Or, Dieu n'avait pas essayé d'une seule manière de ramener Israël à lui-même, mais il avait essayé tous les remèdes. Quand aucun bien ne suivait, que dire, mais que le peuple était perdu et dépassait tout espoir? C'est donc ce que le Prophète veut dire ici. Il suit maintenant -

Continue après la publicité
Continue après la publicité