Le psalmiste aurait pu, avec convenance, comparer les impies à un arbre qui se dessèche rapidement, comme Jérémie les compare à la bruyère qui pousse dans le désert, (Jérémie 17:6) Mais pas estimant ce chiffre suffisamment fort, il les avilit en en employant un autre, qui les représente sous un jour encore plus méprisable: et la raison en est qu'il ne garde pas un œil sur la condition prospère dont ils se vantent pendant peu de temps, mais son l'esprit réfléchit sérieusement à la destruction qui les attend, et les rattrapera enfin. Le sens, par conséquent, est que, bien que les impies vivent maintenant prospèrement, ils seront bientôt comme de la balle; car quand le Seigneur les aura abaissés, il les chassera çà et là par le souffle de sa colère. D'ailleurs, par cette forme de discours, le Saint-Esprit nous apprend à contempler avec l'œil de la foi, ce qui pourrait autrement paraître incroyable; car bien que l'homme impie se lève haut et paraisse d'un grand avantage, comme un arbre majestueux, nous pouvons être assurés qu'il sera comme de la balle ou du refus, chaque fois que Dieu choisira de le jeter de son haut état, avec le souffle de son bouche.

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